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360 Smart Connect, est une startup fondée en novembre 2016 par Rolland Melet et accompagnée par Le Village By Credit Agricole Provence Côte d’Azur.

360 Smart Connect propose une solution de #traçabilité produit/process pour tous les acteurs de la construction et de l’immobilier. Leur solution peut s’intégrer à d’autres solutions existantes ou s’utiliser de manière autonome. Grâce à un brevet international, 360SmartConnect intègre un dispositif électronique unique dans la matière de la construction et développe des solutions technologiques universelles pour augmenter la valeur des produits et ouvrages du BTP en y associant de nouveaux services à forte valeur ajoutée.

Une interview à retrouver en format podcast ici !

Rolland, tu es le fondateur de 360 Smart Connect.Quelle est la proposition de valeur de ton entreprise ?

“Alors, 360 Smart Connect est une solution pour la traçabilité dans le monde de la construction. Une traçabilité qui a une spécialité, c’est d’être universelle. C’est-à-dire qu’elle est accessible à tous les acteurs, de façon simple.

Nous faisons aussi de la traçabilité externe (ouvrages, matériaux utilisés…). C’est donc une solution qui peut convenir à tous : du petit artisan à la multinationale”.

Comment as-tu eu cette idée ?

“Je dis souvent que je suis un entrepreneur dans l’âme et devenu chef d’entreprise par la force des choses. Le fait de devenir chef d’entreprise et entrepreneur depuis 2002, m’a appris beaucoup de choses.

Au début, j’ai commencé à être entrepreneur parce que je ne trouvais pas d’employeur qui était prêt à m’embaucher pour quelque chose que je voulais faire. Tout simplement parce que cela n’existait pas. Mais aussi parce que je n’étais pas capable d’expliquer clairement mon projet. Donc je me suis dit qu’il fallait me lancer.

Je pense qu’être entrepreneur, c’est une grande part d’inconscience aussi. Toutes les personnes qui font des sports de glisse connaissent ce moment où on bascule dans quelque chose et puis on n’a plus le moyen de faire marche arrière. Et j’ai basculé de cette manière en 2002, à 36 ans.

C’est quelque chose de presque irréversible. À partir du moment où on commence à entreprendre des choses, c’est difficile de revenir en arrière et de rentrer à nouveau dans un cadre plus “conventionnel”.

A quel moment t’es tu dit “il faut que je lance cette idée” ?

“Ma première entreprise, c’était un bureau d’études. Il se trouve qu’en 2015, cette entreprise a eu des difficultés alors qu’on était parti sur un projet innovant qui était de créer un mobilier urbain multi-usage.Notamment avec un usage digital. Typiquement : je m’assois sur un banc et j’ai accès aux horaires de bus ou l’histoire du coin.

Il y avait plusieurs challenges à relever, celui de trouver le moyen de mettre en connexion un téléphone avec un objet passif et puis organiser et structurer la donnée pour qu’elle soit visible et lisible. Et dans cette aventure-là, je me suis aperçu que derrière ça, il fallait une infrastructure qui soit capable de relier l’objet physique à la quantité d’information digitale.

À l’époque, j’étais parti avec un partenaire qui était parti sur une idée de créer des objets publicitaires intéractifs. On a eu des divergences d’idées. La solution qu’il proposait n’était pas adaptée à nos usages. Donc quand il a fallu rebondir après cette expérience malheureuse du mobilier urbain, j’ai réussi à convaincre mes associés de fonder cette structure qui permet de faire le lien entre objet physique et objet digital.

Bien que cette structure marche correctement, il nous fallait un service. On ne pouvait pas se contenter de savoir faire le lien entre ces deux objets. Par chance, on s’est rapidement aperçu que ce qu’on appelait “lien entre l’objet et l’information”, les clients potentiels l’appelait “traçabilité”. C’est là qu’on a commencé à creuser cette histoire de traçabilité. Il y avait un gros frein, une fois qu’on a un produit enregistré, bien qu’on sache en tant que client/consommateur que l’information sur le dit produit existe, on n’y a pas accès.

C’est donc ce que l’on propose. On permet à n’importe quelle personne, à partir d’un QR code, d’avoir accès à toutes les données, mais aussi d’avoir une interaction.”

On se rend compte qu’au-delà des contraintes réglementaires et de l’aspect information qui sont très importants, ça peut être un vrai gain de coût et une image positive dans des situations qui sont d’ordinaires pas simples à gérer.